Le domaine Impérial, l’hôtel du palais, plage Miramar

Avant l’acquisition des terrains par Napoléon III, c’est une zone dunaire sans culture où coule le ruisseau de l’Estagnas terminant sa course dans une lagune au pied du rocher de Campano où s’élèvera plus tard le palais impérial, plus connu comme villa Eugénie, du prénom l’impératrice.

C’est elle qui, pendant l’été 1854, a fait découvrir à son époux le pays qu’elle avait connu et aimé depuis l’enfance ! C’est pourquoi Napoléon III choisira Biarritz pour sa villégiature d’été, en érigeant une confortable villa de style classique, avec dépendances, casernements et chapelle, et aménageant une vingtaine d’hectares où il fera planter plusieurs milliers de pins. C’est un lieu de détente pour le couple, jusqu’à la défaite de 1870, et le séquestre de la propriété par l’Etat.

Après restitution, Napoléon III décède en 1873, puis son fils en 1879. Endeuillée, exilée, Eugénie de Montijo décide de vendre l’ensemble à la Banque Parisienne en 1881. Le projet de « ville d’hiver » est né. C’est un quartier de cure avec hôtels, thermes salins, et surtout de nombreuses villas où se succèdent les plus riches villégiateurs du monde entier. D’où l’église russe, la synagogue et l’église St Charles, toutes élevées entre 1892 et 1904 à partir de capitaux privés.

De nos jours, en arpentant les avenues de l’ancien domaine impérial, on reste frappé par la grande homogénéité architecturale de cet ensemble pittoresque et luxueux, considéré comme l’un des plus importants ensemble architectural de villégiature Belle Epoque conservé dans sa quasi intégralité !

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